Monday, December 15, 2008

I pull the trigger - J'appuie sur la gachette


Joey Starr
Alone in the penumbra, with my past,

trying to remorate, the joys and the reasons

for wish I endure, the monotony of this life.

Even more than on the first day,

the prime years of my youth

let themselves possessed.

As for the future! The future, I can't even dare thinking about it.

Empty is my life, and still, no, I didn't choose.

As such nothingness is the present...


Kool Shen

Everything began surely the day, where I was born.

The day, where I didn't encounter the good fairy

who would have made of me what I am not,

what I happen to envy sometimes,

the ones that life endowed with a chance

but me unfortunately voilà, I'm not at that point,

and deprived of that, for who should I lead a battle?

Anyway not worth

I know the refrain but I don't have the strength for it.

My love for life ended up with a divorce.

Me too I have dreamed of experiencing the ideal idyll,

the desire, the passion not to lose the thread.

Leave right away the city, isolate oneself on an island.

Instead my life runs away, slips in and scrolls

without a set domicile.

I always raised the head even on my knees.

But tonight I'm, tired of struggling

and seriously thinking to disconnect everything


Joey Starr

Winter raised his mantle,

as if death was already here, right next to me.

The cold is biting my skin,

as is this life which I don't want anymore.

Lost in these thoughts, where everything stops moving me to pity.

Voilà, tonight I'm going to give in, not being able to escape my destiny.


Kool Shen

My soul stressed, the brain compressed,

as if worn out by the nerve battle

I must give myself to.

Endure, with no pity no mercy, here's my life.

Grey seems the future and black is my spirit's colour.

I don't attempt to understand anymore, nor to make myself being heard,

I follow the herd with a number stuck on the back.

Metro, job, brain-aseptic.

My final escape lies, in the tide of these words.

Forty years of disillusionments, spent under the despair's light,

You can believe me it leaves stains on the mirror.

I have my neurons affected and the heart infected,

tired of fighting, of having to endure the fate

and, the heft of a failure's life.

Here's why I isolate myself, why I stay alone,

alone in my head, free, free to be

a slave actually. Retreating,

fleeing this aesthetes world blowing my head up.

OK I stop, I pull the trigger.



Joey Starr

Seul dans la pénombre, avec mon passé,

cherchant à me remémorer, les joies et les raisons

pour lesquelles j'encaisse, la monotonie de cette vie.

Plus désormais qu'au premier jour,

les années blanches de ma jeunesse

se sont laissées posséder.

Quant au futur! Le futur, j'ose même pas y penser.

Vide est ma vie, et pourtant, non, je n'ai pas choisi.

Tant le présent n'est que néant...


Kool Shen

Tout a commencé sûrement le jour, où je suis né.

Le jour, où je n'ai pas croisé la bonne fée

qui aurait fait de moi ce que je ne suis pas,

ce qu'il m'arrive d'envier parfois,

ceux que la vie à doté d'une chance

mais moi. Malheureusement voilà je n'en suis pas là,

et privé de ça, pour qui devrais je mener un combat?

De toute façon pas la peine

je connais la rengaine mais j'en ai pas la force.

Mon amour pour la vie s'est soldé par un divorce.

Moi aussi j'ai rêvé de connaître l'idéale idylle,

le désir, la passion pour ne pas perdre le fil.

Quitter sur le champ la ville, s'isoler sur une ile.

Au lieu de ça ma vie file, se faufile et défile

sans domicile, fixe.

J'ai toujours relevé la tête même à genoux.

Mais ce soir je suis, fatigué de lutter

et pense sérieusement à tout déconnecter.


Joey Starr

L'hiver a posé son manteau,

comme si la mort était déjà là, tout près de moi.

Le froid me lacère la peau,

comme cette vie dont je n'ai plus envie.

Egaré dans ces pensées, où tout cesse de m'apitoyer.

Voilà, ce soir je vais craquer, ne pouvant échapper à mon destin.


Kool Shen

L'âme stressée, le cerveau compressé,

comme usé par la guerre des nerfs

à laquelle je dois me livrer.

Subir, sans pitié sans répit, voilà ma vie.

Gris semble l'avenir et noir est la couleur de mon esprit.

Je n'essaye plus de comprendre, ni de me faire entendre,

je suis le troupeau avec un numéro collé dans le dos.

Métro, boulot, aseptisé du cerveau.

Mon ultime évasion se trouve, dans le flot de ces mots.

Quarante ans de déboires, passés à la lumière du désespoir,

tu peux me croire ça laisse des traces dans le miroir.

J'ai les neurones affectés et le cœur infecté,

fatigué de lutter, de devoir supporter la fatalité

et, le poids d'une vie de raté.

Voilà pourquoi je m'isole, pourquoi je reste seul,

seul dans ma tête, libre, libre d'être

un esclave en fait. Battant en retraite,

fuyant ce monde d'esthètes en me pétant la tête.

OK j'arrête, net, j'appuie sur la gâchette.

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